Un samedi matin comme les autres, en plein mois d’août, sur le marché de la ville de Péronne, le soleil caresse les épaules nues et les badauds sourient. Et si on leur donnait la parole, que diraient-ils ? Si on incitait les plus timides à écrire des petits messages pour que ces derniers soient lus par Émilie Guil, comédienne, assistée de Jean-Benoît Beauchant, contre-bassiste, de la Compagnie les Bourgeois de Kiev ? Et si, cerise sur le gâteau, toute cette opération d’expression et de communication ne requérait aucune énergie artificielle ? Si ce n’était aucunement polluant ?