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Les artistes – édition 2022

Cie Circographie

© Cie Circographie

La Cie Circographie est une compagnie de jonglerie dansée créée en 2019 par Asaf Mor, Lucien Coignon, Milàn Galy et Karolyne Laporte.
Ensemble, ils développent un langage chorégraphique collectif où l’objet est déclencheur de mouvement.
La compagnie diffuse le spectacle solo de Asaf Mor intitulé « Nine to five ». Elle diffuse également le spectacle « Entre Nœuds » qui est le premier spectacle de la compagnie. Deux autres projets sont prévus : un duo pour la rue qui sortira en 2023 dont le titre provisoire est « Au café des Nonchalants » et un spectacle pour 6 jongleurs qui jouera en salle dont le titre provisoire est « Fractures » et qui sortira à l’automne 2024.

http://www.circographie.fr/

Compagnie Détournoyment

© Compagnie Détournoyment

Depuis 1995, Détournoyment investit les interstices, les espaces non dédiés à la culture avec la participation des habitant·es des villes et des champs. Proposant un regard affûté et singulier sur le monde, ces rencontres donnent naissance à des récits originaux nourris de mémoire collective, d’imaginaire surprenant, de réalité quotidienne : des moments de théâtre en porte-à-porte, au bord d’une voie d’eau ou le long des artères urbaines. Détournoyment expérimente l’insolite, engage le public pour un détournement à choix multiples.

Amélie Marneffe

© Amélie Marneffe

Je suis Amélie Marneffe chorégraphe et artiste de performance. Je vis a Bruxelles et dans la Somme. Je travaille depuis 10 ans dans le champ de l’art contemporain. L’une de mes plus grandes motivations professionnelles est de partager les idées et pratiques collectées dans le milieu professionnel auprès de publics amateurs et d’étudiants en art.

Depuis mon plus jeune âge je suis sensible aux enjeux de justice sociale et d’environnement. Ma démarche artistique s’inspire de philosophie morale, pragmatique et du mouvement éco-féministe.

Comme artiste, aborder la question de l’altérité, de la non-hiérarchie entre les organismes vivants qu’ils soient humains ou non humains, de la relation de l’Homme à la Nature d’un point de vue éthique, sont au centre de ma démarche. Je cherche à donner un statut moral au monde vivant, non-humain et je pose la question de sa valeur intrinsèque.

Pour agir, mon travail chorégraphique, de performance et pédagogique fait appel à une « non hiérarchie » des supports, des médias, des techniques, des activités…

Je travaille par exemple avec le mouvement, la voix parlée ou chantée, le son, l’écriture, la poésie, et les arts visuels. Les formats de présentation sont eux aussi multiples et se prêtent aux différents espaces in situ, publics, théâtres ou galeries.

Parallèlement à mon travail je suis le plus souvent possible en relation avec la nature, je crois que ma pratique artistique et ma vie se nourrissent l’une l’autre et rendent mes projets profondément inspirés de réalité et de puissance. Je pense que le pouvoir des femmes est magique.

Collectif l’Intruse

© Christophe Beaussart

Intruse :
Personne qui s’est introduite dans un groupe, chez quelqu’un, sans avoir qualité à y être invitée.
Chose (abstraite ou concrète) dont la présence est importune.

Créé en 2014 par Camille Candelier et Anna Wessel, Le Collectif l’Intruse défend un théâtre de rue populaire et impertinent. C’est avec un trait d’humour taquin qu’il porte un regard révolté sur le monde et ses réalités sociales dans des spectacles où se rencontrent récits, chansons et cuisine salissante.

https://collectiflintruse.net/

Compagnie Isis

© Marie Andrade

La compagnie Isis existe depuis 1993 dans le département de l’Aisne. Association culturelle de création, de diffusion et de formation ; elle vise à développer la pratique des arts du cirque, de la danse et du théâtre en milieu rural, en mettant au centre de ses valeurs l’ouverture sur le monde et la solidarité.Les chapiteaux de la compagnie sont installés à l’année à La Tuilerie, situé à Pargny-Filain entre Laon et Soissons. Depuis 2017, la compagnie Isis est également présente à Soissons via son école de cirque La salle Timbanque qui réunit une centaine d’élèves, enfants, adolescents et adultes.
La compagnie diffuse ses créations sur le territoire des Hauts-de-France. Actuellement, 2 spectacles sont en tournée et 1 est en création. Elle aide les jeunes compagnies à créer et se produire, en les invitant en résidence sur son lieu et en les programmant. Elle organise le festival annuel pour enfants Isis en fête et tous les deux ans le festival de cirque Festisis en partenariat avec le Cirque Jules Verne – Pôle National Cirque.
Outre le travail pédagogique effectué au sein de son école, la compagnie Isis se déplace pour organiser des ateliers sur l’ensemble du département de l’Aisne, en partenariat avec les établissements scolaires et périscolaires. 
Les activités de l’association sont portées au quotidien par une équipe de membres permanents ainsi qu’une cinquantaine de bénévoles.

https://www.compagnieisis.fr/

Association Cabane – Lionel Bègue

© Angélique Lyleire

Lionel Bègue à travers l’association Cabane met à l’honneur le corps. Danseur et chorégraphe il crée depuis 2019 des pièces qui mettent en jeu une idée de la métamorphose, du glissement souvent dans une écriture répétitive, voire hypnotique.

Après le solo La Fuite créé en 2019 et le quatuor jeune public Cabane créé en 2021, il souhaite avec Floating wood investir l’espace public. Floating wood est une rencontre « tout terrain » entre un homme et une femme, une tentative de compréhension de deux personnes qui se découvrent dans leur altérité et tentent fugacement de s’harmoniser.

L’envie est de venir au plus près des gens avec des modules dansés qui se répètent, se répondent, se transforment, offrant ainsi à chaque fois une issue différente, une autre histoire ?

Il s’agit d’emmener cette danse hors des théâtres, de semer la poésie des corps au cœur des villes et des campagnes. Rencontrer de manière unique un public qui souvent ne s’y attend pas.

Floating Wood est une bulle résolument joyeuse et tendre pour les danseurs et ceux qui la voient.

A Corpo

© A Corpo

Asaf Mor est un artiste jongleur et danseur formé à l’école de cirque de Bordeaux et de Lomme. Dans son travail, Asaf s’interroge sur le lien entre le corps et l’objet. La jonglerie et le mouvement deviennent indissociables, des objets lancés loin du corps déclenchent ses mouvements et sa danse a une influence sur sa jonglerie. En 2017, il crée son premier spectacle : « Nine to Five », un solo clownesque de jonglerie dansée sur le thème de l’aliénation au travail qui a été joué une cinquantaine de fois. En 2019, il est chorégraphe et interprète de la Compagnie Circographie qu’il crée en collaboration avec Lucien Coignon et Milan Galy. Ensemble, ils cherchent à créer un langage commun entre jonglerie, danse contact et partnering. A partir de cette recherche, ils créent le spectacle « Entre Noeuds », initialement prévu pour novembre 2021. Asaf est interprète de la Compagnie A Corpo Cristina Santucci sur le projet de création jeune public « Entre Deux » avec Sandrine Chapuis.

que la danse soit accessible à tous.

Sandrine Chapuis s’intéresse dès son plus jeune âge à l’esthétique du mouvement. C’est d’abord par la gymnastique rythmique qu’elle fait évoluer son corps recherchant ses limites et les manières de les transgresser. A l’âge adulte, elle se tourne vers la danse dans un besoin d’expression artistique et moins d’esthétisme. Elle se forme en France et à l’étranger aux danses sportives, à la danse contemporaine, au jazz et au hip hop. Plus récemment, forte des rencontres artistiques, elle se tourne vers les disciplines circassiennes (acrobaties), le chant et le théâtre. Cette diversité de matières corporelles la pousse à travailler dans différents milieux artistiques, à la fois en tant qu’interprète que chorégraphe. Depuis 2016, Sandrine est interprète dans différentes compagnies de danse et de cirque, comme la Compagnie Blanca Li, la Compagnie A Corpo Cristina Santucci, la Compagnie Remue Ménage de V. Endo. Elle travaille pour les Opéras comme Jérusalem de Verdi chorégraphié par Gianni Santucci, « Le Domino Noir » de D. F. E. Auber mis en scène par C. Hecq et V. Lesort, dans la comédie musicale « Jésus », de C. Barratier et F. Delplanches et dans la pièce de théâtre « Huis Clos » de J. P. Sartre mise en scène par A.L Leguicheux et M. Decultieux. Depuis 2019, Sandrine chorégraphie des opéras, sous la direction artistique de Laurent Delvert (Don Giovanni de Mozart à l’opéra de Saint Etienne, Der Traumgörge de Zemlinsky à l’opéra de Nancy et de Dijon. Elle apporte son regard et une aide chorégraphique aux pièces de théâtre « Jours sans Faim » de D. de Vigan adaptée par V. Brebion et « Fausse Commune » de S. Bricaire et P. Labib-Lamour. En 2020, elle crée la compagnie Kinétochore dont la première création « Histoire d’une Jupe », est en cours. Elle danse pour la Compagnie A Corpo Cristina Santucci dans les créations « J’aimerais te Dire » et « Ode pour la Paix ». C’est avec plaisir qu’elle intègre leur nouvelle création jeune public : « Entre Deux ».

Créatrice, chorégraphe et interprète de la Compagnie A Corpo, Cristina Santucci a commencé la danse à l’âge de 6 ans à l’école de danse classique académique de Giovanna Papi, à Arezzo, sa ville natale en Toscane (Italie). A 17 ans, elle est engagée pour sa première expérience professionnelle par le chorégraphe Franco Miseria dans le spectacle Fantastico à la Rai Radio televisione Italiana. Elle travaillera pendant plusieurs années avec lui. Partie aux USA, à New york et los Angeles, elle a perfectionné ses compétences et appris d’autres techniques qui lui ont permis d’avancer à grands pas dans sa carrière d’interprète. Elle retournera par la suite en Italie. Après plusieurs années passés à la télévision italienne, Cristina fait la rencontre artistique des chorégraphes Tuccio Rigano, Alessandro Nahman, Vittorio Biaggi, avec lesquels elle travaillera pendant plus de 3 ans. En 1997, elle quitte l’Italie pour venir dans le Nord de la France, à Roubaix, où elle intègre Le Ballet du Nord sous la direction de Maryse Delente. Dans cette compagnie de danse contemporaine, Cristina aura son titre de soliste et dansera également pour d’autres chorégraphes tels que Ruy Horta, Claude Brumachon, Jean Guizerix, Jean Godin, Jean Claude Gallotta, Itzik Galili, Ivan Favier, Christine Bastin ou encore Ohad Naharin. En 2004, elle crée avec Loïc Salliot sa propre compagnie : la Compagnie Artopie, qui changera de nom en 2019 et deviendra la Compagnie A Corpo. Cristina se lance dans les créations chorégraphiques qui lui apportent beaucoup de plaisir et satisfaction. Elle a la chance d’être choisie par Carolyn Carlson, grande artiste et pédagogue qui succédera à Maryse Delente, avec laquelle Cristina dansera pendant 10 ans. Actuellement, Cristina travaille activement pour Le Ballet Du Nord sous la direction de Sylvain Groud. Elle participe en tant qu’assistante à la chorégraphie aux projets de territoire mais aussi comme intervenante dans plusieurs structures médico-sociales et avec les jeunes en pédopsychiatrie. Cristina Santucci est une chorégraphe, interprète et pédagogue qui aime aller vers les gens. Les rencontres humaines et artistiques nourrissent son travail. Elle tisse depuis plusieurs années une relation privilégiée avec la scène guyanaise. Elle s’y produit régulièrement grâce au soutien de la DAC de Guyane et du Touka Danses CDC. Cristina est diplômée d’Etat pour l’enseignement de la danse classique et contemporaine, elle est coach Pilates et est formée en massages Amma Japonais assis et en relaxation. Elle enseigne la danse dans plusieurs établissements scolaires, aux enfants, aux adolescents, aux adultes amateurs et aux professionnels. Elle est très engagée pour que la danse soit accessible à tous.

Cie Le Compost

© cie Le Compost

« Dans de beaux draps », projet porté par la Cie. Le Compost, est né de la rencontre entre Laetitia Troussel-Luber et Cécile Morelle,  conteuses. Née en 1988 sous le ciel gris de Picardie, diplômée de l’École Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris en 2011 (ÉSAD), Cécile a fondé la compagnie Le Compost comme un acte de retour aux sources, pour collecter et raconter les histoires des gens bien d’ici. Laetitia est née en 1992 dans les Monts du Forez. Formée au « Labo » de la Maison du Conte et fondatrice de la compagnie Banana Tragédie, elle travaille sur les imaginaires du banal avec les outils du conte et du design, pour déceler ce qu’il y a d’extraordinaire dans le très normal.

« Être dans de beaux draps, essuyer sa colère, se draper de mystères » 

« Dans de Beaux Draps » est une collecte d’armoires et de mémoires. 

www.cielecompost.com

Compagnie 100 Mobiles

© Compagnie 100 Mobiles

Fondée en 2013, la Compagnie 100 Mobiles a donné naissance à une dizaine de spectacles, accueillis autant sur des scènes de théâtres que dans des écoles, des espaces publics, ou encore des lieux non dédiés. Ces créations s’ingénient à marier des formes inventives issues du domaine marionnettique – petites formes simples au langage universel. 

Les créations sont issues de la collaboration complice entre Manon Descamps, comédienne et David Crevet, comédien et metteur en scène. 

En résidence au Théâtre des Poissons à Frocourt (Oise) depuis 2015, la Compagnie 100 Mobiles propose sa dernière création « Entre deux bonnes mains », entresort en caravane pour 12 sectateurs. Derrière le castelet, un voyage ludique raconté par quatre mains… une petite forme pour une grande aventure à vivre en famille.

http://www.compagnie100mobiles.net/

Cie Les Margouillats

© Morgane Triffault

Créée en 2017 par Solo Gomez – chanteuse-percussionniste, comédienne, conteuse – la compagnie les margouillats propose des spectacles influencés par les contes et la musique africaine. Solo Gomez écrit des histoires destinées aux enfants pour leur transmettre des valeurs humanistes empruntes de poésie et d’universalité. Son travail auprès des jeunes de quartiers « sensibles » nourrit ses recherches et ses créations. Les margouillats édite des livres CD tirés de ses pièces.

La compagnie oriente aussi son travail autour de la musique du monde avec le groupe Zalinka (chant, accordéon, harpe, basse, percussion), du jazz et de la chanson française (duo chant, accordéon, percussion).

Facebook : cie les margouillats

Cie Un loup pour l’Homme

© Ivan Marenic

Créée en 2005 par le porteur Alexandre Fray (du CNAC de Châlons) et le voltigeur Frédéric Arsenault (de l’Ecole Nationale du Cirque de Montréal), la compagnie de cirque contemporain Un loup pour l’Homme, à travers sa pratique des portés acrobatiques, s’attache à défendre une vision de l’humanité faite d’êtres sociaux, différents autant que dépendants les uns des autres. Elle mène une recherche spécifique autour de la pratique du main à main, qui constitue un art de l’action plutôt que de la démonstration. Libérée de son carcan gymnique conventionnel, la technique des portés acrobatiques se révèle être le support d’un véritable langage au puissant potentiel dramaturgique, lorsque pensé comme terreau d’étude des relations humaines.

https://unlouppourlhomme.com/

La Clef des Chants

© Laëtitia Prevot

La Clef des Chants offre un nouveau type de rapport à l’art lyrique pour lui donner droit de cité auprès d’un large public parfois éloigné des Maisons d’Opéra. Son projet artistique, autant atypique qu’inédit, couvre de multiples champs d’actions : la production d’œuvres lyriques accompagnée de résidences de création, la diffusion de spectacles en région Hauts-de-France et la sensibilisation de nouveaux publics.

Dans un souci de revivifier une offre de proximité, chaque nouvelle saison artistique propose un large éventail de genres et de formes allant de l’opérette à l’opéra contemporain en passant par l’opéra baroque, le théâtre musical ou encore l’opéra de rue. Maître d’œuvre dans le montage d’événements d’envergure, la Clef des Chants porte également une attention particulière aux formats plus intimistes afin d’aller au plus près des publics, là où ils se trouvent.
Ainsi, la Clef des Chants a su initier et développer au fil de ses vingt et une années d’existence un véritable réseau de diffusion qui compte opéras, scènes nationales, théâtres municipaux et salles des fêtes mais également des espaces plus inattendus tels que cafés, tramways, sites de production industriels ou espaces urbains.

Au-delà de la confiance renouvelée des « compagnons » de la première heure, chaque nouvelle aventure compte de nouveaux partenaires artistiques, producteurs et diffuseurs partageant l’ambition commune de «penser» le lyrique autrement.

La Clef des Chants reçoit le soutien de la Région des Hauts-de-France, du Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Hauts-de-France et l’aide des Départements du Nord et du Pas-de-Calais.

www.laclefdeschants.com

Les Nouveaux Ballets

© Les Nouveaux Ballets

Créés en 2016 et nommée ainsi à la manière d’une fumisterie DADA, la compagnie porte les spectacles de l’artiste Amélie Poirier. Elle y déploie une recherche pluridisciplinaire où des spectacles pour ados/adultes créés à partir d’une écriture du réel (Voilées  : 2018, création au Théâtre des Ilets/CDN de Montluçon-Auvergne) côtoient des spectacles adressés à la petite enfance (DADAAA  : 2019, création au TJP/ CDN de Strasbourg-Grand Est, SCOOOOOTCH  !  : 2021, création franco-québécoise. C’est avant tout le sens dramaturgique qui vient dessiner les contours des différents spectacles. La relation corps/objets est au cœur de la démarche de création de la compagnie. Les Nouveaux Ballets développent par ailleurs depuis plusieurs années un travail avec les habitant.e.s en milieu rural et semi-rural dans le Caudrésis-Catésis. La compagnie y développe des actions de diffusion, de médiation et travaillent à renforcer les liens de parentalité en lien avec différents partenaires du territoire. Des petites formes in-situ, adaptées d’albums jeunesse voient le jour dans ce cadre. C’est le cas du spectacle FIL À FIL (d’après un album de Roger Mello, éd. MeMo) et de FIL À LA PATTE (d’après un album d’Aline Ahon, éd. MeMo). 

Amélie Poirier est associée au Théâtre des Ilets/CDN de Montluçon-Auvergne depuis 2016 et au Théâtre le Grand Bleu : scène conventionnée de Lille de 2021 à 2024.

www.nouveauxballets.fr

Cie L’ Emporte Pièces

© cie l’Emporte Pièces

Auteur, comédien, et metteur en scène, Bernard Sultan travaille principalement dans le domaine du jeune public. Diplômé de l’Institut d’Etudes Théâtrales – Paris III Censier et formé au Théâtre de Sartrouville avec la compagnie Patrice Chéreau, puis au Studio Théâtre de Vitry dirigé par Jacques Lassalle, il a monté ou participé à la création de plusieurs spectacles dans des centres dramatiques nationaux.
Parallèlement, il a mis en scène et joué dans de nombreux spectacles de création contemporaine avec de jeunes compagnies (Daniel Girard, Frédéric Magnin, Rémi Hourcade, Alain Sachs, etc.) ou avec la compagnie qu’il anime, « l’Emporte Pièces». Il a animé des formations sur le conte et la comptine auprès d’équipes soignantes en pédopsychiatrie. Il vient de monter la version théâtrale de son projet autobiographique sur le thème des valises et ce qu’elles racontent de nos vies et de nos exils.
Il a plusieurs fois animé des résidences urbaines, aventures artistiques avec les habitants, et beaucoup travaillé dans les écoles et collèges sur des chantiers mêlant théâtre, danse, écriture et arts plastiques.
Il a participé en 2015 à un CLEA sur la Communauté Urbaine de Dunkerque, puis à d’autres missions artistiques en région.
En 2016, il décide de venir habiter en région Hauts de France et d’y implanter sa compagnie.

Artiste éclairagiste, Violaine Burgard réalise des créations de lumières pour les spectacles de théâtre, de danse, de marionnettes, ou pour des concerts. Elle a été directrice technique de festivals et de théâtres. Elle crée également des éclairages d’architectures extérieures et intérieures, musées, chapelles, expositions.
Elle poursuit une réflexion sur l’usage de la lumière dans le domaine des arts plastiques qui aboutit à des installations et des scénographies dans lesquelles la question de la lumière joue un rôle essentiel.
Elle a réalisé plusieurs installations et petites formes dans des résidences d’artiste et des galeries.
Elle propose des workshops dans les théâtres et les écoles d’arts sur l’espace et la conception d’éclairage.
Elle a animé des ateliers et des formations, à mi-chemin entre arts plastiques et éclairagisme, seule ou en duo avec d’autres artistes.
Elle a mené, avec Bernard Sultan, pendant plusieurs années, des projets théâtre avec des adolescents en centres de vacances.
Elle vit et travaille à Lille.

Le Collectif du Plateau

© Le Collectif du Plateau

Le Collectif du Plateau est la combinaison d’artistes, de personnes liées de cœur et d’action au spectacle vivant et gens qui viennent voir ça.
Sa gestion est horizontale et collective.
Son envie est de faire des propositions artistiques singulières, avec de vrais partis pris, tout en restant attentif à ce qu’il reste ouvert à tous et toutes et non élitistes. Le cirque, la musique, les histoires comme prétextes à faire connaissance.
Le Collectif du Plateau émerge de la 13ème promotion du Centre Régional des Arts du Cirque de Lomme. En 2013, est créé Minimum Quartet, cirque en espace réduit, un numéro minimaliste sur un Plateau de bar. En 2016 sort Maximum Quartet , la 1ère création longue du Collectif. Le Collectif construit ses bases, qui reposent sur la confiance et la bienveillance et qui cherchent à nous rapprocher les uns des autres, à tisser des liens.
En 2019, la SisiNonNon Cie intègre le Collectif du Plateau pour y développer son spectacle « L’Herbe est plus rose ici ».
La même année, le Collectif devient cie associé du Centre National des Arts de la Rue de Quelques p’arts.
En 2021, les activités du Collectif s’élargissent. « Or, Là… » la nouvelle création cirque et arts de la rue prend son envol. Le Collectif s’inscrit également dans la création de deux soli autour de l’improvisation « Jongler sans viser la perfection » et « Le Paradoxe de l’incertitude.

En 2022, c’est au tour de Poï Poï, spectacle de marionnettes jeune public et de « La Manelle », entresort de sensiblerie botanique de prendre leur envol.

Le collectif s’ancre de plus en plus dans l’action locale avec le développement des « Impromptus », formes éphémères in situ pour public passant, les « poésies de fenêtres », petites formes pour public au balcon, les « Immersions », ateliers de partage poétique autour d’une discipline, la coordination durant tout l’été d’un festival dédié aux enfants à Lille « La rue aux enfants » ainsi que de nombreux moments de partage et de médiation avec le public.

www.lecollectifduplateau.com

Cendres la Rouge / Collectif Métalu A Chahuter

© François Daumerie

Métalu A Chahuter est un collectif d’artistes, comédiens, plasticiens et musiciens. Ils créent des formes théâtrales et musicales ludiques et poétiques, souvent participatives et in situ. L’expérimentation est au cœur de l’identité artistique du collectif : explorer le son et l’image comme langage poétique, faire de l’objet un passeur d’imaginaire, assumer la pluridisciplinarité comme moteur de création collective.

Membre du collectif Métalu A Chahuter, Cendres la Rouge s’ingénie à faire vivre un Ossuaire dégingandé, constitué de marionnettes et d’automates construits à partir d’os d’animaux. En croisant les univers de comédiens, de plasticiens et de musiciens, Cendres la Rouge imagine des spectacles habités par des personnages étranges ou drolatiques qui animent une ménagerie de personnages- squelettes. À la frontière du monde naturaliste et de l’absurde, le public est invité à découvrir des univers au charme désuet, intimes ou fantastiques.

Cendres la Rouge crée également des spectacles « sans os » ! Qu’il s’agisse d’Archilectures, constructions autour d’extraits littéraires, ou de petites formes de théâtre de rue, ce sont généralement des spectacles qui s’adaptent au contexte dans lesquelles ils sont joués ou qui répondent à des thématiques particulières selon les lieux et le type d’événement.

www.metaluachahuter.com

Siloé

Aller vers le subtil et l’éphémère au quotidien!

Siloé artiste plasticienne est particulièrement inspirée par les matériaux du quotidien et la récupération.
L’esprit nomade et primitif, le glanage, la cueillette et les collections la soutiennent vers cette voie.
Ses techniques de bases sont le graphisme et l’estampe (monotype, gravure, dessin, encre…).
Elle explore aujourd’hui l’assemblage avec des installations mobiles, filaires et éphémères.

« Ma démarche simple et ordinaire est d’expérimenter la créativité en soi au jour le jour et de cheminer vers cette curiosité qu’est l’acte créatif.
L’acte est éminemment singulier, acte spontané sans saisie qui demande à être pratiqué et qui propose de prendre le risque de se découvrir et de se partager aux autres. »
Siloé

www.siloe-elise.fr

Orange Dream

© Nicolas Djavanshir

Avec son floor tom arrangé et sa guitare vintageOrange Dream réveillent des incantations blues tribales. Habité, brut et entêtant, le duo lillois mise un rock indé contrasté, une pop paganique et enlevée, tout aussi immédiate que finement ciselée. Un rêve acide et doux à éplucher.

Pour les impromptus de la Plaine d’été, Orange Dream partage leur univers musical et invite à une rêverie coloré. Un rock chuchoté sous forme de live acoustique : Rose Orange. 

https://latitudescontemporaines.com/artiste/orange-dream/

Le collectif Marie et Gotié

© Collectif Marie et Gotié

Après un DNSEP aux beaux arts de Saint-Etienne en 2016 Marie a développé une pratique picturale autour du rapport à la nature et à son artificialité, elle prolonge ses interrogations à travers un travail d’édition dans lequel ses narrations explorent le sensorialité des mondes nouveaux, poussant les protagonistes de ses histoires à réinventer des formes d’habitat.

Gauthier Rivera, sérigraphe et dessinateur à Amiens, décompose le fil de la narration traditionnel dans ses éditions, pour proposer au regardeur d’avoir une position active. Il dessine sans relâche en choisissant les acteurs de ses fictions dans de vieux albums de photos de famille qu’il collectionne.

Depuis 2020, nous collaborons régulièrement autour de projets d’éditions ; des Fanzines, des romans graphiques mais aussi des affiches et cartes.
A l’issue de ces premières expériences, il nous a semblé évident de former le collectif Marie et Gotié.

Cette complémentarité trouvée dans la même envie d’imaginer des récits nous a amenés à envisager une collaboration plus globale avec un large public afin de solliciter des points de vue subjectifs et singuliers pour penser ensemble un monde pluriel autour de la pratique du dessin. 

Cie Jusqu’ici tout va bien

© Baptiste Cretel

La Compagnie Jusqu’ici tout va bien est basée à Lille et a été créé en 2017.

Adrien Taffanel, artiste de cirque équilibriste sur les mains y développe des propositions artistiques où la fiction s’imprègne et se construit au contact du réel : Patient (2017) évoque ainsi l’univers du milieu hospitalier, tandis que Mascotte (2022) s’empare des codes du divertissement de la mascotte.

Jusqu’ici tout va bien s’affirme comme un espace d’expérimentation, tant dans sa démarche artistique que dans son fonctionnement général. Les croisements d’idées et de compétences, les emprunts et ouvertures à d’autres domaines tissent ainsi son identité au fil des projets.

En écho aux créations de spectacles, la compagnie développe également des propositions d’actions culturelles et des formes in situ en espaces non dédiés comme le projet Rencontres², pour poursuivre sous d’autres formes les échanges sensibles et créatifs hors des réseaux habituels du spectacle vivant.

Sur Plaines d’Eté, c’est Mascotte qui sera présenté :

Chauffeur de stade, emblème de pub ou de parc d’attraction : nous avons tous déjà vu une mascotte au sourire figé qui se dandine pour le plus grand plaisir des enfants.

Mais derrière les câlins, coucous de la main et chorégraphies kitsch que reste-t-il de l’humain dont le boulot est d’habiter la mascotte ? Qui est celui à l’intérieur ? Venez rencontrer l’être de chair qui se cache dans le personnage en mousse.

http://www.jusquicitoutvabien.org/

Cie MouvemenT(é)s

© Gabriela Tellez

Danseuse, chorégraphe de la Cie MouvemenT(é)s, professeure de Danse Contemporaine (diplômée d’Etat, formée à l’Ecole Supérieure de Musique et Danse de Lille), Aurore a vécu et dansé au Chili, au Paraguay, en Allemagne et s’est nourrie de nombreuses masterclasses à travers le monde. Son double cursus en sciences politiques (diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Rennes) et en Art (diplômée d’un Master 2 en Musique et Danse ainsi que d’une licence en Arts et Culture) a nourri sa réflexion chorégraphique et affirme sa volonté de faire de ses pièces chorégraphiques une porte d’entrée sensible sur les questionnements de société contemporains. Aurore Floreancig est artiste associée au Safran, scène conventionnée d’Amiens depuis septembre 2018 et jusque juin 2023, artiste en résidence au Trait d’Union scène de territoire Glisy Longueau et artiste partenaire de la ville de Carvin dans le cadre du dispositif Ancrage. En tant que chorégraphe de la Cie MouvemenT(é)s elle crée les spectacles I.n R.eal L.ife en 2021 et Sororité (jeune public) en 2020, le dispositif chorégraphique « Corps Numer(hic) » ainsi que plusieurs pièces courtes hors les murs.

En tant que chorégraphe et danseuse elle a également collaboré à plusieurs reprises avec des Cies de théâtre : chorégraphe pour le spectacle « La nuit des rois » de Shakespeare et comédienne pour le spectacle « Un président aurait pu dire ça » de la Cie H3P (mise en scène Nicolas Ducron), chorégraphe pour le spectacle « Ce que nous désirons est sans fin » de la Cie des Docks (mise en scène Jacques Descordes), ou encore chorégraphe et danseuse pour les spectacles « Faustine », « Mille amants et plus si affinités » et plus récemment « Est-ce que vous pouvez laisser la porte ouverte en sortant » de la Cie Thec (mise en scène Antoine Lemaire). Elle a également collaboré avec les Ecrivains Artistes Associés en tant que danseuse dans le cadre de performances au Louvre-Lens, comme regard extérieur pour la Cie « La Lune qui gronde » (mise en scène Muriel Coquet), comme danseuse-performeuse pour la Cie La Ruse (chorégraphe Bérénice Legrand), comme chorégraphe et regard extérieur pour la Cie « La Minuscule Mécanique » dans un cadre de création autour du chant lyrique. Ces collaborations sont venues souligner et enrichir son attrait pour le registre théâtral comme source d’inspiration. Les arts tels que la littérature, la musique, la photographie ou encore la peinture nourrissent également sa pratique et son écriture, et donnent régulièrement lieu à des propositions artistiques faisant dialoguer plusieurs disciplines. Aurore est pianiste amateur de niveau avancé (répertoire de musique classique) ce qui nourrit également son travail. Aurore a développé tout un travail de transmission et d’actions culturelles, dont la création de deux pièces participatives en 2019 (« Game Over » et « Fragments ») ; elle a par ailleurs réalisé un C.ontrat L.ocal d’E.ducation A.rtistique dans le Boulonnais en 2020.

http://www.ciemouvementes.fr/

Cie Lazlo

@ Lazlo

La compagnie Lazlo s’attache à la participation culturelle du plus grand nombre. Proposer la performance théâtromusicale Macha dans le cadre de Plaines d’été est une évidence dans notre démarche pour assoir cette volonté de démocratisation culturelle pour atteindre et rencontrer tous les habitants de toutes les zones géographiques notamment celles dites prioritaires dans la région Hauts de France. Le choix de la performance légère et autonome qu’est Macha, est motivé par ce désir et l’objectif est de favoriser les rencontres avec les publics. Ainsi aller jouer dans des lieux qui ne sont pas dédiés au théâtre est la garantie d’un accès de tous les habitants sur tous les territoires et Plaines d’été facilite et permet cette ouverture.

Macha, c’est la deuxième d’une fratrie de quatre sœurs, elle a plus de quarante ans. Elle déteste sa sœur aînée mais surtout sa vie a basculé à la mort de la petite sœur et après son divorce. Macha s’émancipe de sa vie familiale et de femme mariée, elle devient plus « open » comme elle dit. Sa vie bascule, elle opte pour une vie sans destin, sans éthique ou seul l’alcool et le plaisir lui sauve la peau. Mais tout de même elle dort avec sa trousse de maquillage sous l’oreiller pour ne pas être surprise la nuit le visage défait. Devenir punk à plus de quarante ans quand on est une femme demande un courage certain et une bonne dose d’auto- dérision. Trouver sa place quoi qu’il en coute ?

https://www.facebook.com/cie.lazlo

Cie du Peut Être / Collectif La Cahute

© Solal Poux

Animée depuis sa création en 2018 par la volonté de proposer des spectacles engagés, accessibles à tous et aux formes multiples, La Compagnie du Peut Être s’est spécialisée dans les formes légères et in situ tout en proposant une médiation culturelle (CLEA, stages etc) autour des thématiques soulevées par ses spectacles. Son objectif principal est d’apporter l’art où on ne l’attend pas en allant à la rencontre du public, dans des lieux non dédiés, tout en gardant une exigence artistique forte.

Le collectif La Cahute a été créé en 2019 par la promotion sortante de l’EDT91 ; il est né du désir de continuer à œuvrer ensemble et de pousser plus loin les belles dynamiques de travail trouvées au sein de l’école. La Cahute, c’est un collectif d’artistes réunis par la nécessité d’habiter le monde et le désir de créer ensemble. Il s’agit d’une structure commune, qui permet à ses membres de mutualiser leurs ressources et de porter divers projets de manière autonome. Ainsi, une partie du collectif est très investie dans la diffusion de spectacles et dans l’animation d’ateliers artistiques (théâtre de texte et d’improvisation, contes, magie…) dans la région des Hauts de France.

Ces deux compagnies trouvent un port d’attache au Bord de l’Eau ; fabrique artistique et culturelle située sur les rives de l’Oise, dans une ancienne friche industrielle réhabilitée en lieu de création, ce tiers-lieu est un espace de ressources, de travail et d’accompagnement pour, entre autres, ces deux compagnies émergentes et foisonnantes de nouveaux spectacles à montrer et partager. C’est donc naturellement qu’elles ont décidé de s’unir pour imaginer ensemble « De veillées en villages », un dispositif réunissant 4 impromptus différents.

https://www.facebook.com/lacompagniedupeutetre/

Swaël

© Angélique Lyleire

Et si un riff de guitare, une voix devenaient des leviers pour sensibiliser aux enjeux environnementaux ? Tel est le défi que se propose de relever le duo pop folk Swaël, en nous livrant avec poésie, philosophie et humour ses émotions et réflexions vers plus d’humanisme, d’amour et de contemplation. 

Embarquez pour les escales musicales « Âmes Chamanes », des concerts impromptus dans divers lieux des Hauts-de-France qui mettront à l’honneur de nombreux acteurs de la transition écologique. Swaël nous convie à un voyage fait de rencontres autour d’une musique libre et authentique qui nous invite à imaginer ensemble le monde de demain.

https://swael.fr/

Marc Duport et Christophe Giffard

© Christophe Giffard

Le travail du comédien et musicien Marc Duport se traduit par le souhait du travail en collectif. Il  s’adonne depuis 2019  à la réalisation de documentaire ainsi qu’à l’écriture et la coordination de projets artistiques. Son travail s’appuie sur des sujets d’actualités et questionne la place de l’artiste dans la cité. Il assiste à la mise en scène Thierry Poquet pour la compagnie Eolie Songe et continu à se former à ses côtés.

Chargé de la réalisation de programmes pendant une dizaine d’années pour Radio Campus Toulouse, Christophe Giffard pratique la création sonore et participe à différentes résidences collectives ayant pour thématique la ville. En 2020-21 il co-réalise avec Marc Duport le documentaire « Derrière les Arbres » qui traite du renouvellement urbain dans la métropole lilloise. Le spectacle vivant « Variation du Domaine Public » est la suite de ce projet.

https://www.eoliesonge.com/ 

https://auxboisblancs.fr/

Cie Tourne Au Sol

© Angini Pai

Fondée en 2019, la Cie Tourne Au Sol travaille autour de la jonglerie et de la danse. Accompagné par la compagnie, Paul-Emmanuel cherche à trouver l’équilibre entre sa technique de jonglerie et son mouvement pour transformer cela en un moyen d’expression singulier qui le caractérise. Les haïkus se sont petit à petit imposés dans le processus créatif, ainsi que dans les ateliers proposés.

La Cie Tourne Au Sol a rejoint la COOP du 188, plateforme de mutualisation d’espace de travail, de connaissances et de compétences, afin de s’implanter durablement dans la Région Hauts-de-France, plus spécifiquement dans la Métropole Lilloise. 

Bien que basée à Lille, la compagnie cherche à maintenir et créer des liens à l’international. C’est dans cette dynamique que Passer Entre (première pièce de la Cie) a été créé entre la France, la Belgique et la Suisse

En 2020, la compagnie débute un nouveau projet qui mêle HAÏKU(S) Lab – une recherche (corporelle) autour de la forme poétique courte (Saison 2021-22), HAÏKU(S) – L’esquisse d’une pensée bègue (Création 2023) et HAÏKU(S) In Situ – Promenade poétique (Création 2024).

https://www.cietourneausol.com/copie-de-la-compagnie

Cie Ces Champs Sont Là

Duncan Drennan (CC BY-NC 2.0)

Fondée en 2005 à l’initiative de Mathilde Braure, la compagnie Ces Champs Sont Là ancre sa démarche sur la création de spectacles chantés et sur la mise en œuvre d’actions culturelles destinées à tous les publics. En 2022 elle crée la lecture musicale Entre les lignes d’Antoine Mouton, en partenariat avec les éditions la Contre Allée.

L’écriture ludique d’Antoine Mouton, nous évoque à la fois Jacques Prévert et Raymond Devos : jouer avec les mots, avec leurs sens et avec leurs consonances. L’univers musical électro-minimaliste de Mathilde Braure souligne la musique naturelle des mots d’Antoine Mouton.

http://ces-champs-sont-la.fr/

TSIMzoom asbl

© TSIMzoom

Les artistes de TSIMzoom travaillent le plus régulièrement en collaboration intime avec les publics, pour sortir l’art de ses lieux dédiés et le faire vivre là où les gens vivent, dans leur quotidien. Anne Versailles, géopoète et créatrice sonore, marche, traverse des paysages, y collecte des mots et des sons qu’elle mêle pour créer des objets géopoétiques, souvent installés ou géolocalisés à même le territoire parcouru et qui invitent à rencontrer le territoire dans une nouvelle intimité. Geoffroy, photographe, alterne militance dans les ONG environnementales et voyages dans le grand dehors où rencontrer le paysage qu’il photographie. Il entend créer des images qui transmettent la nature comme une relation et non un décor. Il emmène également régulièrement des groupes en expéditions pour expérimenter cette rencontre avec le paysage.

ÉCOUTE-VOIR : Ils vous invitent cet été à une sieste sonore et paysagère.

www.tsimzoom.be

Cie La Vache bleue

© Mathieu Vouzelaud

La Vache bleue est une compagnie de théâtre basée à Hellemmes, à côté de Lille (North of the France…), installée à la Makina, lieu de création et de répétition mis à disposition par la Commune d’Hellemmes.
Notre théâtre, celui que nous pratiquons est avant tout un théâtre de proximité avec le public. Un théâtre où le spectateur est là, tout prêt, où, lui et nous, nous pouvons entendre nos respirations réciproques, où nous nous devons d’être attentifs à ses réactions, à son humeur pour mieux l’entraîner dans notre univers.
Depuis la création de la compagnie, nous tâchons d’imaginer des formes susceptibles de privilégier un rapport intime avec les spectateurs, qu’ils soient jeunes, très jeunes ou adultes.
Nous privilégions des spectacles qui peuvent venir à la rencontre des publics, qui peuvent se jouer dans des salles de théâtre, mais aussi hors les murs, avec l’idée que le théâtre, il n’y a pas besoin forcément d’une maison pour ça, que le lieu de théâtre, il peut se déplacer avec nous, une forme de théâtre nomade en quelque sorte…
C’est cette envie qui nous a amené à créer des formes de spectacles « hors-les-murs », pour des lieux non-équipés, pour la rue ou l’extérieur, mais toujours avec l’envie de garder un rapport intime avec le spectateur. Pas d’immense « jauge public », toujours des petits groupes, une communauté théâtrale éphémère où se partage l’envie et le plaisir de vivre un instant, un moment privilégié.
Dans chacun de nos spectacles, nous expérimentons un théâtre artisanal, un théâtre de l’essentiel, sans artifice et sans superflu.
Notre matière principale de travail est la Parole. Le Récit, la Tradition orale, le Conte tiennent une place importante dans notre travail.

http://www.vache-bleue.org/

Cie DMT

© Cie DMT

La plume et la voix de Coëstre, l’ingéniosité du DMT.

La compagnie DMT s’est fondée en 2012 autour du théâtre de rue et d’échanges culturels avec les communautés rrom. Armés de masques de cuir, accompagnés de musiciens et munis de canevas, ses comédiens sillonnent les terrains, villages et bidonvilles, font écrire les habitants et les mettent en scène. Deux projets européens plus tard, la compagnie assoie un nouvel axe de travail : la création NarrActive, qui utilise le biais de la création collective de fictions pour faire émerger des préoccupations bien réelles dans les dialogues des groupes qui la pratique.
C’est dans ce collectif que nait Coëstre, porte-parole de ceux qui ne sont pas entendus. Ou du moins pas écouté. Ou qui ont le sentiment de ne pas l’être. Voilà la voix qui peut mettre en mots, en musique les récits qui émergent des ateliers.
Coëstre, un nom venu du vieux-français : co-ëstre, co-être, être ensemble.
« Historiquement, au Moyen-âge, le Coëstre était l’élu des gueux de la Cour des Miracles pour les représenter auprès des autorités. Les Cours des Miracles sont aujourd’hui légions à travers le monde. Et leurs habitants ont des visions dumonde, des émotions, des réflexions sociétales à partager. Et Coëstre leur prête ses mots pour les porter au public, sur scène. »

Aujourd’hui, la compagnie DMT allie la plume de Coëstre aux dispositifs interractifs qu’elle fabrique, et se met au service des publics en migration, en marge, ou en manque d’espace de parole. En se faisant leur porte-voix auprès de leurs contemporains, elle espère réinstaurer un dialogue entre eux. A la croisée du théâtre de rue, de l’installation plastique, du théâtre social, de l’écriture, de la musique, elle se place sous la bannière du lien social avec les armes de la culture.

http://dmt-cie.com/

Compagnie Les Yeux Fermés

© Asile ArtistiK

La Compagnie Les Yeux Fermés voit le jour en 2005, de la rencontre entre deux jongleurs : Yannick Boulanger et Aurélien Lironcourt puis s’est enrichie d’artistes d’horizon divers.
Nos créations sont des pièces de cirque pour la Rue avec toujours le même souhait de privilégier un rapport direct et sensible au public.

Jonglerie de mots, poésie d’objets… les mots se lancent et se rattrapent, soutenus par des techniques circassiennes.

La technique n’est jamais une fin en soi. Elle se légitime si elle est un support au contenu.

Un contenu qui s’ancre très souvent dans le vécu, dans la terre des chemins parcourus à travers le monde, dans le bitume des rues où nous avons joué, dans les rencontres humaines faites ici et là en gardant toujours à l’esprit l’idée de relier la culture au social et à la société; convaincus que le spectacle vivant est un moyen sensible de se rencontrer, soi et les autres et de rebattre les cartes des chemins pré-tracés. Depuis 2007, nos créations passent sans frontières des Festivals d’arts de rue aux quartiers populaires, des campagnes aux Centres Pénitentiaires ou des lieux historiques aux lieux intermédiaires et tiers-lieux culturels. Voilà plus de dix ans que la compagnie fait partie de L’Asile ArtistiK, association qui accompagne à la production, la création, la réalisation de projets artistiques et la construction de tournées différents artistes et compagnies des arts de la rue, de l’espace public et du cirque avec la conviction de porter et d’amener partout et pour tous une culture exigeante et populaire.

Défendre le spectacle dans la rue et dans l’espace public, emmener le spectacle vivant où on ne l’attend pas, voilà l’engagement sur lequel L’Asile ArtistiK fonde sa pratique depuis sa création à Noyon en 2009.

http://www.asileartistik.com/

Cie Conte là D’ssus

© Cie Conte la D’ssus

La compagnie Conte là-d’ssus a vu le jour en mai 1998. Aboutissement d’un long travail, envie de professionnalisation, besoin d’aller plus loin, ses fondateurs ont toujours désiré en faire une compagnie à dimension humaine, accessible et reconnue par le plus grand nombre, avec en arrière-plan, un désir fort de partager, partager un univers, une raison de vivre, ou tout simplement, une passion.Organisée en association, elle a pour principal objectif la promotion du spectacle sous toutes ses formes et en tout lieu, et en particulier du conte et de la littérature orale.En 20 années, en grande partie grâce à ses actions et son investissement sur le plan local et régional, elle a réussi à se forger une véritable place dans le vaste paysage du conte et des conteurs.En sus de ses actions, elle a été, de 1998 à 2008, organisatrice du festival de contes « Les Quand dira-t-on » à Salency (60), village de 950 habitants où elle est était alors implantée. Chaque année, pendant 10 ans, elle a rassemblé un peu plus de 3000 personnes autour d’une soixantaine de spectacles où se mêlaient professionnels, amateurs, ou tout simplement curieux, venant des villes et villages voisins, mais aussi du département tout entier et même sur les dernières années, de toute la France et de quelques pays limitrophes.Aujourd’hui la compagnie continue son action de programmation et de créatrice d’événements en assurant les directions artistiques du festival de conte de Brouchy et de l’est du département de la Somme (80) ainsi que de la programmation du Marché aux Fruits Rouges de Noyon (60).

http://www.conteladssus.fr/

Les Fous à réAction [associés]

© Chloé Lemaire

La compagnie DMT s’est fondée en 2012 autour du théâtre de rue et d’échanges culturels avec les communautés rrom. Armés de masques de cuir, accompagnés de musiciens et munis de canevas, ses comédiens sillonnent les terrains, villages et bidonvilles, font écrire les habitants et les mettent en scène. Deux projets européens plus tard, la compagnie assoie un nouvel axe de travail : la création NarrActive, qui utilise le biais de la création collective de fictions pour faire émerger des préoccupations bien réelles dans les

Depuis leur premier spectacle en 1985, d’après Raymond Queneau, Les fous à réAction [associés] ont voyagé et se sont implantés à Armentières (59), d’abord au Vivat puis dans la ville. La compagnie porte les projets artistiques de Vincent Dhelin et Olivier Menu.

Elle crée et diffuse des spectacles de théâtre (d’Art et d’Actions !) tout en développant un important travail de présence artistique, de sensibilisation des publics à l’art.

A l’écoute des bruits des autres et de celui du monde, le projet des fous à réAction a toujours eu pour philosophie « de toucher à l’universel et au néant », et d’aller
à la rencontre de tous les publics sans exclusion ; avec des textes, d’hier et d’aujourd’hui, et l’ambition de faire entendre des paroles de poétesses et de poètes.
La compagnie crée régulièrement des spectacles destinés à être joués dans les théâtres mais pas seulement : de Ne faites donc pas des yeux si romantiques (1989) à La Place (2021) en passant par En attendant Godot ou Le Roi Lear. Animée par la volonté de réduire les inégalités en matière d’accès à la culture, elle explore dans ses projets artistiques l’idée d’un «Théâtre Nomade de Proximité». Elle crée et diffuse des petites formes très légères techniquement, pouvant ainsi être montrées hors des théâtres, chez l’habitant et jouées au plus près du public. (comme par exemple La Peau d’Élisa, Qui va la ? ou Nous qui avons encore 25 ans).
La compagnie invente aussi des projets participatifs qui accompagnent les spectacles de la compagnie. Ils sont aussi tout autant des créations originales et
uniques que des actions de sensibilisation ( Les Music-halls de la Vie, Les Osezmoi ) Quelque fois même des spectacles à part entière ( Regarde les lumières mon amour, texte d’Annie Ernaux).
La compagnie favorise les actions de formations, l’existence de lieux de rencontres et de transmission, qui s’imbriquent avec les temps forts de la création.
Elle poursuit aussi le projet développé à La Coop, un lieu atypique de travail théâtral imaginé dans l’ancienne salle des fêtes du Lycée Gustave Eiffel d’Armentières.
Ce projet se développe autour du travail de création et de répétition de la Cie,
mais aussi de compagnies émergentes, de théâtre, cirque ou danse qui viennent
y travailler et inventer.

http://lesfousareaction.fr/